L’ardent désir, qui d’espérer m’abuse

L’ardent désir, qui d’espérer m’abuse,

Si bien la voie au penser d’Amour montre,

Que bien souvent devant moi je rencontre

Celle pour qui tant, et tant de pas j’use.
Mais quand ma douce, et cruelle Méduse

Fait à mes yeux de soi si belle montre,

L’esprit vital, d’admirable rencontre

Tout éperdu, son devoir me refuse.
Vraiment aussi point je ne m’émerveille,

Si rencontrant tant divine merveille,

Ainsi que mort je deviens froide image.
Mais j’ai grand deuil que ma métamorphose

Ne me permet de dire quelque chose,

Ou prosterné, du moins, lui faire hommage.

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L’ardent désir, qui d’espérer m’abuse
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