C’est la fenaison ; personne ne chôme.

Dès qu’on voit du jour poindre les blancheurs,

En groupes épars, les rudes faucheurs

Vont couper le foin au sauvage arôme.
Au bord des ruisseaux, d’indolents pêcheurs

Des saules pensifs dorment sous le dôme ;

Et, le soir venu, l’air qui nous embaume

Apporte déjà d’étranges fraîcheurs.
Mais, quand midi luit sur les fondrières,

Deux à deux, cherchant de blondes clairières

Où la mousse étend son beau tapis vert,
Des couples rieurs vont sous la feuillée

Par un beau ciel d’or tout ensoleillée,

Le panier au bras, mettre le couvert.

(1878)

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Août
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